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Cette intervention consiste à extraire les troisièmes molaires. Elle est généralement réalisée sous anesthésie locale en une séance, mais peut également se pratiquer sous anesthésie générale en hospitalisation de jour.
Il faut savoir que la perte des dents s’accompagne avec le temps d’une perte de volume osseux qui rend impossible la mise en place des implants. Une mise au point consistant en un dental scan, permet d’évaluer la qualité et la quantité de l’os disponible au niveau des sites implantaires.
S’il n’y a pas assez de volume osseux, il faut réaliser une étape chirurgicale supplémentaire qui consiste à greffer de l’os. Deux types de greffes sont pratiqués : les greffes d’apposition et les greffes de comblement.
Les greffes d’apposition sont réalisées sur le maxillaire ou sur la mandibule quand la largeur osseuse est insuffisante pour permettre le placement d’un implant de diamètre correct ou lorsque l’axe du futur implant nécessite un remodelage du contour osseux.
Les greffes de comblement sont réalisées au niveau des sinus maxillaires (sinus lift) pour rétablir une hauteur osseuse suffisante qui permette la mise en place d’un implant de longueur optimale. On peut aussi décider lors d’une extraction dentaire chez un patient qui désire un remplacement par implant, de combler l’alvéole d’emblée pour éviter un affaissement trop important du relief osseux pendant la cicatrisation.
Le matériau utilisé est dans la plupart des cas, de l’os de banque issu de donneur. Lorsque des quantités plus importantes sont indispensables, il se peut que l’on propose de prélever de l’os au niveau de la mandibule, du maxillaire ou du crâne. Les greffons sont parfois fixés sur le site receveur au moyen d’une vis d’ostéosynthèse et ils sont toujours recouverts d’une membrane de collagène qui les isole de la gencive pour permettre une meilleure intégration à l’os avoisinant.
Ces différentes interventions sont réalisées sous anesthésie locale ou générale, les modalités sont discutées à la consultation.
Il faut attendre trois à quatre mois avant de placer les implants. Une mise au point par scanner est redemandée pour une nouvelle évaluation du volume d’os disponible.
On peut, pour certains cas particuliers, confectionner un guide « radiologique » (appareil à placer dans la bouche lors du scanner avec des marqueurs qui seront visibles sur les images) pour simuler la mise en place des implants sur un ordinateur, ce qui augmente la précision de placement par rapport à toutes les structures voisines (reliefs osseux, racines des dents adjacentes, nerfs, sinus) et par rapport aux dents de la mâchoire antagoniste. Ce guide radiologique permet la réalisation d’une structure placée en bouche lors du placement des implants et qui reproduit la simulation effectuée sur l’écran. On peut également prévoir une mise en charge immédiate (placer une dent provisoire sur l’implant) à condition que les implants placés offrent une bonne stabilité et que l’hygiène soit irréprochable.
Les implants sont vissés dans l’os, sous anesthésie locale, et ne demandent qu’une petite ouverture de la gencive. Les suites opératoires sont semblables à celles des extractions dentaires et une prescription d’antidouleurs, d’anti-inflammatoires et d’antibiotiques sera nécessaire.
Il faudra à nouveau attendre 3 mois pour les implants mandibulaires (mâchoire inférieure et 6 mois pour les implants maxillaires (mâchoire supérieure) avant de placer les prothèses.
Il est impératif d’arrêter préalablement de fumer depuis au moins 6 mois et d’avoir une bouche à l’hygiène irréprochable pour donner au greffon et aux implants toutes leurs chances d’intégration dans la masse osseuse.
Il faut également prévoir une interruption de travail de 5 à 10 jours.
Fichier à télécharger concernant la chirurgie implantaire et pré-implantaire
Chez certains patients une dent peut être coincée dans le maxillaire ou dans la mandibule. Il s’agit le plus souvent d’une canine mais cette affection peut également toucher des incisives des prémolaires et des molaires.
Votre orthodontiste vous conseillera de procéder à une petite intervention réalisée généralement sous anesthésie locale et qui consiste à dégager cette dent de l’os et de la gencive qui la recouvrent pour permettre le collage d’une attache qui facilitera la traction de la dent dans sa position naturelle sur l’arcade.
Si les conditions sont réunies, le collage est pratiqué dans le même temps opératoire que le dégagement, mais parfois ce collage est différé et une mèche peut être mise en place contre la dent pour garder la fenêtre muqueuse ouverte, le collage se fera quand la dent sera accessible.
L’ostéotomie de la mandibule a pour objectif de repositionner la mandibule (mâchoire inférieure) et son arcade dentaire en cas de trouble de l’occlusion dentaire. Les anomalies de l’occlusion dentaire ont des conséquences à court, moyen et long terme qu'il faut connaître car elles justifient l'intervention chirurgicale. En effet, cela peut entraîner :
Généralement, l’ostéotomie de la mandibule est associée à un traitement orthodontique réalisé avant et après l’intervention pour consolider le bénéfice de l’intervention chirurgicale. Parfois, une ostéotomie du maxillaire supérieur est associée (ostéotomie bi- maxillaire) ainsi qu’une intervention sur le menton (génioplastie).
La durée prévisible d’hospitalisation est de 3 à 5 jours. Il faut vous brosser les dents puis rester strictement à jeun à partir de minuit (ni aliments, ni boissons, ni tabac) jusqu’à l’intervention. L'opération est pratiquée sous anesthésie générale. Dans la plupart des cas, la mandibule est abordée par des incisions de la muqueuse buccale (pas de cicatrice extérieure). Le chirurgien coupe la mandibule des deux côtés ce qui permet de la déplacer dans la direction prévue avant l’intervention. Les fragments osseux sont alors fixés par des vis grâce à un système transcutané qui ne laissera que deux cicatrices de 2 à 3 mm dans chaque joue. Le maxillaire et la mandibule sont reliés entre eux au moyen de deux élastiques pour une durée qui sera précisée par le chirurgien.
Les suites et les soins post-opératoires
On perd souvent du poids après l’intervention ce qui peut entraîner de la fatigue. Le traitement post-opératoire comprendra des anti-inflammatoires, des anti douleurs des antibiotiques, et un bain de bouche.
Tout acte médical, même bien conduit, recèle un risque de complications :
Ne pas prendre d'aspirine dans les 10 jours qui précèdent l'intervention. En cas de doute concernant votre traitement, il faut apporter votre ordonnance à votre chirurgien.
Apporter toutes vos radios si elles sont en votre possession.
Prévoir une interruption de travail de 10 jours minimum.
C’est l’intervention qui complète l’ostéotomie de la mandibule bien que parfois elle soit réalisée seule.
Il s’agit de couper l’os du menton pour l’avancer, le reculer, le raccourcir ou l’allonger.
Dans tous les cas ce geste vise à harmoniser l’équilibre de la face et assure ce qu’on appelle la compétence labiale : c'est-à-dire l’occlusion des lèvres sans contractures des muscles de la houppe du menton.
L’ostéotomie du maxillaire a pour objectif de repositionner le maxillaire (mâchoire supérieure) et son arcade dentaire en cas de trouble de l’occlusion dentaire . Les anomalies de l’occlusion dentaire ont des conséquences à court, moyen et long terme qu'il faut connaître car elles justifient l'intervention chirurgicale. En effet, cela peut entraîner :
Généralement, l’ostéotomie du maxillaire est associée à un traitement orthodontique réalisé avant et après l’intervention pour consolider le bénéfice de l’intervention chirurgicale. Parfois, une ostéotomie de la mandibule est associée (ostéotomie bi maxillaire) ainsi qu’une intervention sur le menton (génioplastie).
La durée prévisible d’hospitalisation est de 3 à 5 jours. Il faut vous brosser les dents puis rester strictement à jeun à partir de minuit (ni aliments, ni boissons, ni tabac) jusqu’à l’intervention. L'opération est pratiquée sous anesthésie générale. Dans la plupart des cas, le maxillaire est abordé par des incisions de la muqueuse buccale (pas de cicatrice extérieure). Le chirurgien coupe le maxillaire au-dessus des dents ce qui permet de le déplacer dans la direction prévue avant l’intervention. Les fragments osseux sont alors fixés par des mini plaques en titane (ostéosynthèse). Le plus souvent, en fin d'intervention, le maxillaire et la mandibule sont fixés entre eux avec deux élastiques pour une durée qui sera précisée par le chirurgien. Le matériel d’ostéosynthèse (les plaques et les vis) ne doit que rarement être retiré secondairement.
Les suites et les soins post-opératoires
Le traitement post-opératoire comprendra des anti-inflammatoires, des anti-douleurs, des antibiotiques et un bain de bouche.
Tout acte médical, même bien conduit, recèle un risque de complications :
Ne pas prendre d'aspirine dans les 10 jours qui précèdent l'intervention. En cas de doute concernant votre traitement, il faut apporter votre ordonnance à votre chirurgien. Apporter toutes vos radios si elles sont en votre possession. Prévoir une interruption de travail de 10 jours minimum.
Cette intervention a pour but d’élargir votre maxillaire ou votre mandibule. On aborde de la même façon que pour une ostéotomie classique en y associant un trait de fracture sur le milieu mais on ne mobilise pas les mâchoires, c’est l’appareillage que l’orthodontiste aura placé préalablement qui, au moyen de son vérin, écartera progressivement les fragments jusqu’à la largeur souhaitée.
On pratique ce genre d’intervention dans les cas de mandibule et de maxillaire trop étroit ce qui se signale par un encombrement dentaire.
Des recherches récentes ont démontré l’utilité d’avancer la mandibule et donc tout le massif lingual pour ouvrir l’espace aérien postérieur. L’ouverture de cet espace facilite le passage de l’air ce qui a pour conséquence bénéfique la disparition des ronflements et une forte diminution des apnées du sommeil surtout en association avec les mesures d’hygiène de vie appropriées.Un appareillage appelé « orthèse d’avancée mandibulaire » réalise cette ouverture en avançant la mandibule.
Après avoir été en consultation chez le pneumologue puis chez l’ORL qui auront détecté le syndrome d’apnées et conseillé de porter une orthèse d’avancée mandibulaire, vous viendrez en consultation chez le stomatologue et/ou chirurgien maxillo-facial.
Après examen minutieux de l’état des dents et après avoir exclu des problèmes au niveau des articulations temporo-mandibulaires, le praticien procèdera à plusieurs mesures : ouverture buccale, décalage entre les dents supérieures et les dents inférieures, capacité à propulser la mandibule.
Deux examens radiologiques seront également demandés : une radio panoramique et une radio télé de profil.
Si il n’existe aucune contre-indication à vous appareiller, un nouveau rendez-vous sera fixé pour prendre les empreintes de vos dents. Celles-ci seront envoyées dans un laboratoire qui confectionnera votre orthèse sur mesure.
Plus ou moins 1 mois plus tard, l’orthèse sera placée.
A partir de ce moment des contrôles réguliers seront effectués.
Il se peut, pour certains patients, que l’on propose une chirurgie d’avancée maxillo-mandibulaire. Toutes les explications concernant cette chirurgie, vous seront données en consultation chez un chirurgien maxillo-facial, mais vous pouvez déjà visualiser sur l’animation jointe, en quoi elle consiste et l’effet positif qu’elle présente en terme d’élargissement des voies aériennes.
En orthodontie, certains mouvements dentaires exigent la pose d'un implant intra-osseux.
Il en existe deux catégories principales : une mini plaque ou une simple vis. Cet ancrage est placé sous anesthésie locale et permet à l'orthodontiste d'y accrocher une ligature élastique reliée à la dent qui doit être mobilisée.
Cet implant devra être retiré à nouveau sous anesthésie locale à la fin du traitement orthodontiste.