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Le recul des différentes techniques de chirurgie réfractive est bien plus étendu que la plupart des gens l’imaginent: les premières PRK ont été réalisées en 1987, les premiers LASIK en 1990, et les premiers implants ICL en 1998. C’est-à-dire que les techniques laser ont plus de 30 ans de recul et les ICL plus de 25 ans !
Avec le temps, ces techniques et les critères de sélection ont été raffinés jusqu’à arriver aujourd’hui à un niveau de sûreté très élevé, que certains experts comparent au risque de l’usage chronique de lentilles de contact.
Si le plan chirurgical réfractif consiste en un traitement bilatéral, les deux yeux sont opérés dans la même séance opératoire.
La chirurgie réfractive ne peut pas améliorer la capacité visuelle du patient. Par exemple, une personne ayant une capacité visuelle de 6/10 avec sa meilleure correction (lunettes ou lentilles de contact) peut obtenir une vision de 6/10 sans correction après la chirurgie, mais ne peut pas améliorer sa propre capacité visuelle.
Non, il n’existe pas de limite théorique dans la quantité de dioptries que l’on peut corriger !
Dans chaque cas, l'examen clinique sera corrélé à une évaluation rigoureuse des examens complémentaires afin d'offrir à chaque patient la solution la plus appropriée à son cas, même dans le cas de corrections extrêmes.
Oui, l'objectif de la chirurgie réfractive est l'emmétropie ou la prescription finale à zéro. Cependant, on peut parfois observer la présence d'une correction résiduelle qui peut être due à une sous-correction (il reste des dioptries à corriger), à une surcorrection (la correction est excessive) ou à une régression du traitement, c'est-à-dire à la perte partielle de la correction obtenue par la chirurgie au fil du temps.
Oui, c'est possible !
Le patient qui a bénéficié d’une chirurgie réfractive peut, au fil des ans, nécessiter à nouveau une petite correction optique qui n'est pas liée à la chirurgie, mais à des changements naturels de l'œil. Dans ce cas, le patient est à nouveau examiné et l'opportunité d'une nouvelle correction chirurgicale est évaluée dans chaque cas particulier.
En général, aucun changement n'est observé. Pendant la grossesse, il existe un certain nombre de variations hormonales qui, dans certains cas, peuvent affecter les yeux et la vision, principalement en raison de petites modifications de la cornée et du film lacrymal. Après l'accouchement, ces variations disparaissent généralement. Les interventions ne sont pas recommandées pendant la grossesse ou dans les six mois qui suivent l'accouchement.
Il existe d’autres techniques de correction de la presbytie que celle faite au laser. Actuellement, les presbytes de plus de 50 ans sont corrigés efficacement par des implants multi-focaux ou à profondeur de champs augmentée (EDOF) dans le cadre d’une chirurgie du cristallin clair (PreLex).