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Grâce à une collaboration fructueuse avec l’équipe Intégration du département informatique, le service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale dispose actuellement d’un logiciel de simulation 3D innovant connecté à une imprimante 3D à résine liquide. Cela représente un atout considérable dans leur exercice quotidien.
Le logiciel IPS CaseDesigner® représente une innovation chirurgicale car il permet une planification et une simulation préopératoire des interventions orthognatiques. Auparavant, les chirurgiens se basaient sur des radiographies, des photos et sur des empreintes physiques permettant de planifier les chirurgies.
Le chirurgien maxillo-facial belge Gwen Swennen a mis au point le logiciel IPS CaseDesigner® destiné à ses confrères. En pratique, plus besoin d’empreintes physiques ! Le logiciel superpose les empreintes prises par un lecteur optique (scanner 3D des dents) et les datas d’un scanner classique effectué en radiologie. De la sorte, les chirurgiens ont une vision tri-dimensionnelle de la situation.
Après cephalométrie et calculs, ils peuvent déterminer les mouvements à effectuer, visualiser les voies respiratoires et prévisualiser l’impact sur les tissus mous.
Depuis début 2023, le service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale a fait l’acquisition d’une imprimante 3D. Combinée à l’utilisation du logiciel IPS CaseDesigner®, celle-ci permet d’obtenir des splints chirurgicaux ( = gouttières) en résine. Ces splints vont servir de guides et de mainteneurs positionnels des mâchoires lors de l’opération.
En pratique, l’imprimante pouvant produire plusieurs splints à la fois, le chirurgien gagne du temps préopératoire et dispose de gouttières précises et ajustées.
Lors de l’impression, le plateau (voir photo) descend dans la résine liquide et la tête UV présente en-dessous se déplace, synthétisant de la sorte les gouttières. Un bain et un séchage optimalisent la polymérisation.
Une évolution informatique et des logiciels simplifiés à l’usage des chirurgiens (à la différence de la situation actuelle faisant appel à des ingénieurs informatiques externes à l’institution) permettront à l’avenir de pouvoir traiter les cas les plus complexes, comme de la reconstruction faciale grâce à des biomodèles 3D créés en amont et ainsi faire gagner du temps pré et peropératoire.